illska

« Illska, le Mal » de l’auteur islandais Eiríkur Örn NORÐDAHL publié aux éditions Métailié est un livre qui frappe fort. Dans cette période sombre de la seconde guerre mondiale et de la montée du nazisme, l’amour d’une femme pour des hommes dans le tumulte de l’Histoire qui entraîne dans la tourmente.

Le pitch : Événement dans l’histoire mondiale : Agnes et Omar se rencontrent par un dimanche matin glacial dans la queue des taxis au centre-ville de Reykjavik. Agnès rencontre aussi Ornar, un néonazi cultivé, pour sa thèse sur l’extrême droite contemporaine. Trois ans, un enfant et une crise de jalousie plus tard, Omar brûle entièrement leur maison et quitte le pays. L’histoire commence en réalité bien avant, au cours de l’été 1941, quand les Einsatzgruppen aidés par la population locale, massacrent tous les Juifs de la petite ville lituanienne de Jurbarkas. Deux arrière-grands-pères d’Agnès sont pris dans la tourmente – l’un d’eux tue l’autre – et, trois générations plus tard, Agnès est toujours obsédée par le sujet.

L’Europe du nord et notre époque contemporaine en proie au nazisme . Autour de l’intrigue centrale les récits s’entremêlent, fascinant mélange de ce qui est réellement le même sujet , qui se répète, qui tourne en boucle et s’enracine dans le quotidien le plus ordinaire, le plus angoissant, car nous y reconnaissons notre quotidien, faisant de cette histoire notre histoire. Un livre atypique souvent drôle qui nous parle des aspects sombres de notre époque et dont la lecture est urgente car il nous parle de ce qui nous ronge.

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