Les bienfaits d’une gorge pleine

Donc affirmer, un chemin différent, celui du cœur, le seul qui vaille ,
à mon avis et au tien ce qui me plait !

Il faut se résoudre à ne pas se faire entendre dans les brouhahas qui feraient croire qu’on aurait une voix alors que seule le chœur résonne,
résister aux sirènes à tête d’hydre que l’ on entend de toutes parts, et la rengaine change au gré du vent, bien sur ! repousse sur des têtes mortes, sur l’erreur et le remord,

Eux s’y retrouvent et tant mieux,  pendant ce temps s’approcher du feu de bois et se réchauffer d’une petite lumière que tous nous apportons, en riant un peu,

chantonner,

parfois approcher les poètes, les peintres est dangereux car ils créent un appel d’air,  à les entendre ils auraient raison et moi tort, mais est-ce sur, ne faut il pas oublier  ces schismes et  ces lignes bien tendues, ces files d’attentes poudrées qui soliloquent  » il faut murir et se remettre en cause  »
la Poésie, la Peinture, l’Art majuscule ne se trouve pas où ils disent

et lire, rêver voir, parfois des voix tranquilles nous parviennent et on entend,

Ou bien faut il travailler à s’épanouir ?
Je choisi de m’épanouir, comme un arbre,
je lutte contre la solitude et vais prendre l’eau ou elle est, et souterraine même à traverser les océans,  j’aspire à prendre une main caressante dans la mienne, son sourire n’entraine t’il pas dans un pas de danse,
ton sourire me dit que si,
nous les fainéants de la contrée fertile!
ne peut on marcher ensemble à coup de poèmes et s’enthousiasmer de peinture,
sans faire le beau, donne la patte ! patte blanche quand je l’ai noire, noire de suie

La bonne chanson chantons tous ensemble d’une belle voix discordante !

damas