Car la rose est pâmée

tendez l’oreille car je ne compte rien vous dire et cela ne vous servirait si peu, d’entendre d’une main insouciante sourde s’assoir et le regard dans le vague comme s’il attendait quelque chose et que ces quelques lignes, mais là ce ne vous dirait rien et je ne veux surtout pas parler de digression car ce n’est sont pas écrit sur le papier ou imprimées ce qui se vaut

éléments visuels ne lui apportait rien, ou peu, et ce pourrait être ce qu’il vous plaira car que se joue t’il là , un paysage, un carré à bêcher, un retours des campagnes de guerres ou une après midi pluvieuse, on ne le sait vraiment pas

ou pire on s’en fiche ,

car

l’important est que ça n’en ait pas et que ce soit si

vital

vous croyez cela déplacé et pourtant

cela est dans les artères et il faut recourir à des trésors de dépaysement pour approcher la bête aux aboies

et sans sérieux car ça la tuerait

sans

nul

doute

trivialité mais de quoi est il question ? mais de vous un regard ennuyé fait taire et l’humour est toujours là rassurant devant le cercueil ouvert comme un sourire sans dents et

ou choses déjà vues, dont on mesure mal la portée

semblable à un parterre de belles roses trémières, fanées ou prétendant l »être

un livre

avachies sur le divan

incongrues peut être

explorant les possibles sans jamais parvenir à être ridicule avec ce trop de tendresse et parce QUE sans leurs vêtements les personnes issues du théâtre de la vie sont bien réelle sous leur dehors ou leur dedans de monologue

les vicissitudes et la folie d’exister

en même temps que tous dans ce QUE l’on nomme le monde, on ne sait pas tellement ce QUE c’est, c’est un drame dit par la plus sinistre des comédies, leçon de danse et chasse à court de philosophie, traité guerrier et manuel de dérision tant et tant

et que cela se résume à cela

sans que

décors ou ou réceptacle, préceptes

mais dans vie car il faut que les personnages parlent et derrière eux toute une gallery de portraits, des digestions impertinentes des milles livres lus qui apparaissent là comme le revers des masques, figures surgis des lignes textes avant coureur du cinéma c’était la vogue et le visuel pullulant est une débauche qu’en dehors du théatre la littérature tait, hurlement de rire ennuyé dans un mot une pint de la meilleure bière l’AVC est tout proche ou la goutte

mais bien vivant dans ce qu’ils disent et s’échappant en baragouin dans leur silence

ce serait là

à l’en croire mais le faut il ,

non nulle intention de rien dévoiler

quand les détours et les jours et la chouette des saisons ramènent la rose à la terre et cent fois refleuri le jardin, les bulbes et les pommes de terres rentrés cette longue enfilade de saignées sans cause ni raison vaut bien que l’on se laisse aller à jouer des mots mais sans rimes